Composer: Pietro Antonio Locatelli
Performer: Isabelle Faust, Il Giardino Armonico
Conductor: Giovanni Antonini
Format: FLAC (tracks)
Label: Harmonia Mundi
Catalogue: HMM902398
Release: 2023
Size: 2.27 GB
Recovery: +3%
Scan: yes
Concerto Grosso in C Minor, Op. 1 No. 11
01. I. Largo
02. II. Allemanda. Allegro
03. III. Sarabanda. Largo
04. IV. Giga. Allegro
Violin Concerto in A Major, Op. 3 No. 11
05. I. Allegro
06. II. Largo
07. III. Andante
Concerto Grosso in E-Flat Major, Op. 7 No. 6 “Il Pianto d’Arianna”
08. I. Andante – Allegro – Adagio – Andante – Allegro
09. II. Largo
10. III. Largo andante
11. IV. Grave
12. V. Allegro
13. VI. Largo
Violin Concerto in C Minor, Op. 3 No. 2
14. I. Andante
15. II. Largo
16. III. Andante
Concerto Grosso in F Minor, Op. 1 No. 8
17. VI. Pastorale. Largo andante
Locatelli was one of the most impressive violin virtuosos of the first half of the eighteenth century. Considered today as a sort of Baroque Paganini, he left picturesque, colourful, strikingly modern pieces for his instrument. A few years after a Mozart collaboration that earned them worldwide acclaim, Isabelle Faust and the musicians of Il Giardino Armonico bring out the full narrative intensity of these concertos, worthy of the operatic stage!
Installée en région parisienne depuis 1996, la violoniste allemande Isabelle Faust cumule les superlatifs quand il s’agit de décrire son jeu toujours original s’adaptant parfaitement à des styles et des modes de jeu aussi différents que la musique baroque, le romantisme et la musique contemporaine.
Dans ce nouvel album, elle signe une sorte de pacte… faustien avec la technique diabolique de Pietro Locatelli, un violoniste italien qui fut, au XVIIIe siècle, auteur de 24 Caprices pour violon seul qui ont sans doute inspirés Paganini au siècle suivant. Son style imite d’abord Corelli, puis Vivaldi, pour aboutir à une incroyable virtuosité seulement comparable aux pinceaux et aux ciseaux des plus grands peintres et sculpteurs italiens de son temps. Isabelle Faust va jusqu’aux limites techniques du violon pour jouer ici des concertos sur la plus haute tessiture de l’instrument, jusqu’à la seizième position du manche avec des extensions de la main gauche et des intervalles incroyablement grands couplés avec de fréquents sauts de cordes. La jubilation est à son comble à l’écoute de ce diabolique enregistrement dont l’intérêt culmine avec cet étonnant Pianto d’Arianna (la Plainte d’Ariane), sans doute un des concertos grosso les plus profonds de l’époque. Dans ce disque, Isabelle Faust dessine un magnifique portrait d’un virtuose exceptionnel doublé d’un compositeur à l’expressivité et à l’imagination proprement extraordinaires.